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Vue d'ensemble - Théâtre

Le théâtre, c'est du carton et c'est du plâtre... Mais c'est tout de même la vie... Comprenez-vous ça ?
(Georges Courteline)

La présente section dresse un panorama de la rencontre entre le théâtre et l’enseignement-apprentissage des langues étrangères. L’intérêt de recourir au théâtre en classe de langue est mis de l’avant (enjeux, objectifs, compétences) ; des concepts-clés en lien avec le théâtre, comme art ou comme outil pour la classe de langue, sont ensuite définis (théories et pratiques) ; une sélection de travaux de recherche portant sur les pratiques théâtrales en classe de langue est finalement proposée (recherches en didactique).

Cette vue d’ensemble se veut synthétique. Les sections Boîte à outils et Activités pour la classe de langue permettront à l’utilisateur, d’une part de compléter ou d’approfondir certains éléments concernant le théâtre et sa pratique en classe de langue, d’autre part de s’outiller pour développer des projets théâtraux avec ses apprenants de FLE/S.

Nombreux sont les bénéfices à retirer de l’intégration de la pratique théâtrale en classe de FLE/S, qui convergent tous vers la diversification et l’enrichissement de l’enseignement-apprentissage. Dans une optique de décloisonnement des frontières disciplinaires, cette capsule didactique s’attache ainsi à faire ressortir l’intérêt de recourir au théâtre pour vivre et faire vivre le Québecet plus largement, la francophonie.

• Former des locuteurs francophones créatifs

L’exploitation théâtrale de contes et de légendes du Québec invite les apprenants de FLE/S à naviguer entre la réception de récits ambulants et la théâtralisation de ces derniers. Cette démarche réunissant compréhension/interprétation de textes produits par d’autres et création artistique favorise certainement le développement d’une identité francophone : les apprenants deviennent à la fois co-auteurs et co-acteurs du patrimoine littéraire de l’univers culturel cible ; ils contribuent ainsi à sa vitalité et à sa transmission.

Le fait d’adapter pour le théâtre des contes et légendes qui entrent dans la classe sur des supports divers, - écrits, oraux ou encore multimodaux-, concourt à la construction d’un imaginaire collectif empreint de métissage culturel sur la base d’un dialogue entre univers de référence et univers cible(s). Le pouvoir évocateur des mots s’actualise alors dans les choix de mise en scène : les langages visuel et sonore conjugués permettent de saisir les récits fictionnels dans leur complexité et d’en restituer une représentation de l’action, des personnages, du lieu et du temps.

S’agissant d’un spectacle inscrit dans un projet éducatif à visée interculturelle, la prise en compte du public dans le processus d’enseignement-apprentissage constitue un enjeu de taille. La confrontation des perspectives de production (artistes) et de réception-interprétation du message (spectateurs), - ou de co-production, pour reprendre les termes d’A. Ubersfeld (1996b) -, permet en effet aux apprenants-acteurs-metteurs en scène de savoir jusqu’à quel point l’auditoire a pu comprendre et accepter l’étrangéité de l’univers fantastique québécois représenté. Des interactions « post-représentation » restent un bon moyen de faire la lumière sur certains implicites culturels et de valider ou d’invalider ainsi les hypothèses du public sur sa lecture du conflit. Ce faisant, acteurs comme spectateurs sont amenés à placer l’interculturel au cœur de leurs réflexions.

 

• Rassembler les différents « je » en jeu dans le jeu théâtral

Parce que le projet théâtral s’inscrit dans un parcours de formation linguistico-culturelle, l’identité des personnes impliquées se décline au pluriel. Si le rôle de guide linguistique incombe sans doute principalement à l’enseignant, les divers rôles en lien avec la création artistique peuvent être assumés indifféremment par le formateur ou les apprenants, selon les modalités d’organisation du travail collaboratif retenues, selon les sensibilités et les compétences de chacun.

Les « JE sujets » réunis interfèrent ainsi avec les « JE apprenant » ou « JE enseignant », avec les « JE acteurs » et les « JE metteurs en scène ». Les inter/rétroactions entre ces différents « JE » en jeu fonctionnent selon le principe des vases communicants, c’est pourquoi les répercussions d’un tel dialogue à la fois interne et externe sont considérables et sans doute à exploiter pleinement en classe de langue. Elles permettent en effet d’éveiller ou de révéler le potentiel parfois inexprimé du « JE sujet » via les autres « JE ». Par exemple, une personne timide peut tout à fait se désinhiber sur scène, dans la peau de son personnage, et tirer profit de cette expérience pour poursuivre le processus de connaissance et d’affirmation de soi hors-scène. De même, apprenants comme enseignant peuvent transférer la créativité développée durant la collaboration artistique à d’autres expériences d’enseignement-apprentissage et plus largement, à d’autres domaines d’activité sociale ou professionnelle.

 

• Réintégrer le corps dans le processus d’enseignement-apprentissage

Dans les situations de communication en face à face, les éléments linguistiques cohabitent pleinement avec les éléments paralinguistiques et non verbaux ; ils peuvent même être totalement absents ou réduits à minima et s’effacer au profit des deniers. Au théâtre, le non verbal est particulièrement important, le corps étant le terrain de jeu de prédilection de l’acteur, le langage corporel restant le canal privilégié pour transmettre des messages aux autres acteurs et au public. De fait, le corps est à la fois objet et vecteur d’apprentissage.

Pour donner vie aux personnages et animer l’espace dramatique, les comédiens recherchent les positions, les déplacements, les postures, les gestes, les mimiques et les regards les plus à-mêmes de traduire visuellement le lieu et le temps de l’action, la psychologie d’un personnage ou encore les relations entre les différents protagonistes et partenaires évoluant sur scène.

En classe de FLE/S, l’enjeu consiste alors à faire que les apprenants tirent profit de cette approche globale de la langue et de la culture pour exploiter au mieux la gestualité communicative. Cela implique de travailler à partir de l’image du corps en mettant en exergue la manière dont est susceptible de s’actualiser la communication non verbale aussi bien dans la culture de référence que dans la culture cible. Des actions aussi simples et naturelles que manger ou marcher peuvent devenir sources de questionnements et faire l’objet d’un véritable (ré)apprentissage lors du travail de la préparation de l’acteur, a fortiori lorsqu’il s’agit de mimer l’Autre. Par exemple, il ne va pas de soi, pour des apprenants mexicains, de déguster de la tire d’érable, ou tout simplement de marcher dans des conditions de poudrerie…  

Outre ceux identifiés dans la capsule Contes et légendes, les objectifs suivants peuvent être retenus pour ce qui concerne plus spécifiquement l’intégration de la pratique théâtrale en classe de langue.

Objectifs institutionnels

  • Contribuer au rayonnement de la culture québécoise et à sa diffusion dans l’environnement immédiat de l’institution et plus largement dans le champ du FLE/S.
  • Impliquer les membres de la communauté d’enseignement-apprentissage dans la dynamisation de la vie institutionnelle à travers la mise en œuvre de projets collaboratifs interdisciplinaires.

Objectifs pédagogiques

  • Appréhender l’Autre à travers ses cadres de référence socioculturels et développer une capacité d’empathie afin de pouvoir le représenter, lui et son univers, sur scène.
  • Cultiver et éprouver la rencontre interculturelle avec l’Autre québécois via les choix de mise en scène.
  • Explorer et exploiter les possibilités d’expression non seulement linguistique mais aussi corporelle à travers le développement d’une compétence plurilingue et pluriculturelle.
  • Développer des savoirs et des savoir-faire permettant de mieux décrypter le théâtre.
  • Donner davantage de sens à l’enseignement-apprentissage et motiver les acteurs impliqués à travers la préparation et la représentation d’un spectacle.

Objectifs personnels

  • Développer des compétences communicationnelles actualisables dans un large spectre de situations-problèmes de la vie socioprofessionnelle.
  • Développer le goût de la créativité et stimuler le désir d’apprendre et/ou d’enseigner.
  • Contribuer à l’épanouissement personnel, mieux se connaître, s’affirmer dans un groupe.
  • Développer l’autonomie.
  • Apprendre à gérer les différences et les conflits d’idées, à négocier et faire des compromis au service du vivre ensemble.

Les compétences générale, langagière et interculturelle telles que définies dans la capsule Contes et légendes sont également visées dans la présente capsule. Des compétences plus particulièrement en lien avec la pratique théâtrale sont ajoutées ici, non sans rappeler préalablement que l’enjeu poursuivi n’est pas de former des spécialistes du théâtre, mais de contribuer à l‘enrichissement des compétences professionnelles, linguistique, culturelle et interculturelle des acteurs impliqués au sein de la classe, enseignants et apprenants de FLE/S.

• Compétences en lien avec le jeu d’acteur :

« Le comédien est le tout du théâtre. On peut se passer de tout dans la représentation, excepté de lui. Il est la chair du spectacle, le plaisir du spectateur » (Ubersfeld, 1996b : 137).

  • maîtriser la respiration abdominale, puis thoracique pour gérer son souffle et maximiser la réserve d’air disponible ;
  • déclamer un texte, mémorisé ou lu, avec ou sans action, en modulant et en projetant sa voix, en soignant la diction ;
  • savoir écouter et rester concentré pour traiter efficacement la multicanalité de la transmission des messages et signaux visuels, sonores ou encore tactiles (indications du metteur en scène, actions et répliques des partenaires, éléments de décors, musique, lumière, etc.) ;
  • camper un personnage, extérioriser sa psychologie ;
  • apprivoiser l’espace scénique pour y évoluer plus naturellement : selon les choix de mise en scène, envisager ou non le 4ème mur, le mur invisible, comme une rupture entre la scène et la salle ;
  • coordonner les différents modes d’expression linguistique et extralinguistique, la relation à l’espace, aux autres acteurs, aux objets présents sur scène ;
  • improviser avec le corps et/ou la parole pour s’adapter aux imprévus.

 

• Compétences en lien avec la mise en scène :

Le metteur en scène peut être conçu comme « le maître-d’œuvre, inventeur des signes de la représentation et coordinateur des signes produits par d’autres » (Ubersfeld, 1996b : 235).

  • opérer un va-et-vient entre le texte théâtral et sa représentation selon une approche dialectique, modale et multimodale;
  • suggérer la complexité de l’espace dramatique (fictionnel) à travers l’espace scénique (espace réel, lieu d’action des acteurs) et le hors-scène ;
  • considérer dans ses choix les univers culturels de référence : de l’œuvre représentée, des acteurs, des spectateurs ;
  • sélectionner les éléments de scénographie en fonction des ressources humaines et matérielles ;
  • distribuer les rôles en tenant compte de paramètres divers : compétences générales et linguistiques, désirs et motivation des apprenants-acteurs, nombre et disponibilités des apprenants-acteurs ;
  • organiser les répétitions ;
  • diriger les acteurs en usant de psychologie et en laissant place aux initiatives des comédiens.

Qu’est-ce que le théâtre?

Plutôt que de fournir une définition achevée, il s’agit surtout d’assembler ici quelques éléments caractéristiques, à la manière d’un patchwork, pour esquisser à gros traits un portrait du théâtre.

Un lieu

Étymologiquement, le mot théâtre provient du latin Theatrum, mot emprunté au grec θέατρον, dérivé de θεάομαι, signifiant « regarder, contempler ». Le théâtre renvoie tout à la fois à l’édifice et au lieu où sont représentés des œuvres dramatiques, et par extension, des spectacles artistiques. Ce lieu n’est pas nécessairement matérialisé par la présence d’un bâtiment ou de « planches » délimitant la scène des coulisses ou de la salle. Dans le théâtre de rue par exemple, c’est l’espace scénique qui s’invite dans l’espace public, s’adaptant à un environnement ordinairement non aménagé à des fins artistiques, exploitant ingénieusement les caractéristiques du milieu naturel ou urbain dans lequel il s’inscrit.

 

 


 

Grand théâtre antique : © 2013, David Mark, Pixabay

 


 

Théâtre Hector-Charland : © 2002, Denis Chabaud, Le monde en images, CCDMD

 

Théâtre Degollado : © 2009, Soline Trottet
 

Jeu pour la classe. Les mots tabous du théâtre

 

Un art paradoxal

Le théâtre englobe l’art de l’écriture théâtrale 

et de la représentation théâtrale, la combinaison des deux faisant ressortir le paradoxe inhérent à cet art, à commencer par celui de l’univers fictif et durable de l’écriture dramatique (le texte met en scène des personnages ; il transcende les époques) versus l’univers réel dans lequel se déroule la représentation (dans un lieu et un temps définis, mettant en présence comédiens et spectateurs).

Principaux paradoxes entre texte et représentations 

(d’après A. Ubersfeld).

Dans Paradoxe sur le comédien, un essai sur le théâtre publié à titre posthume en 1830, Denis Diderot défend la thèse selon laquelle le grand acteur est celui qui sait exprimer les émotions de son personnage sans les ressentir personnellement, d’où le paradoxe suivant : plus l’acteur joue de sang-froid, plus il est à même d’émouvoir le public. Certes, cette affirmation est controversée, mais le débat qu’elle suscite reste tout à fait intéressant et actuel.

L’extrait proposé

explicite la distanciation que le comédien opère vis-à-vis de son personnage, personnage qu’il incarne mais qu’il n’est pas.

Un champ

À la lumière des travaux de P. Bourdieu, il est possible de considérer le théâtre comme un champ (ou un sous-champ de la littérature, des arts), soit un espace social régi par des enjeux, des biens (matériels ou non) et des agents (individus, groupes, institutions) qui les poursuivent selon des stratégies diverses. À l’intérieur du champ s’établissent des rapports de solidarité (pour préserver et pérenniser le champ) mais aussi de domination (pour en avoir la maîtrise). Dans le champ du théâtre, le capital recherché par les agents est moins matériel que symbolique, il s’agit en effet d’être reconnu, voire d’acquérir une certaine notoriété.

Les agents structurant cet espace social regroupent à la fois des professionnels, des amateurs et des amoureux du théâtre :

  • des individus ou groupes d’individus : dramaturges, pédagogues, comédiens, metteurs en scène, scénographes, régisseurs, chercheurs, critiques littéraires, lecteurs, spectateurs, etc.

  • des institutions : des théâtres, des compagnies, des festivals, des diffuseurs, des organismes de soutien, etc.

 

 

Jeu pour la classe. Le kiboko des dramaturges

 

Théâtre et FLE/S : une vieille alliance

L’idée de jouer à être quelqu’un et/ou de recourir au théâtre en classe de FLE/S n’est pas nouvelle : dans les années 1970/80, la mise en œuvre des orientations didactiques appuyées par les tenants de l’approche communicative s’est notamment traduite par une floraison d’activités inspirées des pratiques théâtrales, destinées à faciliter le développement des interactions, surtout orales, en langue étrangère.

Dramatisation de textes, jeu de rôle et simulation globale sont ainsi entrés en masse dans la salle de classe et s’y sont durablement installés. L’ensemble de ces activités, à la croisée de la didactique des langues, du jeu et du théâtre, permettent à l’apprenant de développer sa créativité, d’enrichir la communication verbale par l’expression corporelle, de s’exposer certainement plus facilement face aux autres et de prendre des risques linguistiques, grâce au masque du personnage (réel ou imaginaire) qu’il incarne (dans une situation fictive).

F. Debyser distingue ce type de jeux de jeux autres : « Il s’agit dans tous ces jeux par l’élève de jouer à être quelqu’un, y compris soi-même, et non pas de jouer à quelque chose, par exemple au ballon, aux cartes, aux devinettes » (Debyser, 1976 : 24).

La dramatisation de textes

Le jeu de rôles en FLE/S

Le jeu de rôles au théâtre de l’opprimé

La simulation globale

La psychodramaturgie linguistique 

 

Jeu pour la classe. Le fil rouge du théâtre

 

Voici trois propositions de jeux pour travailler en classe de langue seconde ou étrangère autour d'une pièce en particulier :

Jeu pour la classe. La pièce interrompue

Jeu pour la classe. Le match de boxe

Jeu pour la classe. Ni oui ni non

 

Références (page web et documents annexes)

 

Monographies, articles :

Boal, A. (1996). Théâtre de l’opprimé. Paris : La Découverte/Poche.

Debyser, F. (1976). « Dramatisation, simulation, jeux de rôles ». In Le français dans le monde, n°123, p. 24-27.

Dufeu, B. (1996). Les approches non conventionnelles des langues étrangères. Paris : Hachette, collection Références.

Hubert, M.-C. (2007). Le théâtre. Paris : Armand Colin, collection Cursus.

Ubersfeld, A. (1996a). Lire le théâtre I. Paris : Belin, collection Belin Sup Lettres.

Ubersfeld, A. (1996b). Lire le théâtre II. L’école du spectateur. Paris : Belin, collection Belin Sup Lettres.

 

Publications électroniques ou digitalisées :

Caré, J.-M., Debyser, F. (1995). Simulations globales. Sèvres : CIEP, repéré à http://www.ciep.fr/sources/memoire-du-belc/docs/simulations-globales/.

Debyser, F. (1996/97). « Les jeux de rôles ». Cours à l’Université de Lausanne. Sèvres : CIEP/UNIL, repéré à http://www.ciep.fr/sources/memoire-du-belc/docs/les-jeux-de-roles/.

Urdician, S. (2007-08). « Réflexions autour de l’auto-adaptation dramatique. (Les variations transgénériques de Griselda Gambaro) ». In : Unité et fragmentation.Production et réception - Généalogies d'une œuvre, sous la direction de Milagros Ezquerro.Ateliers du Séminaire Amérique Latine de l'Université Paris-Sorbonne, n°3, repéré à http://www.crimic.paris-sorbonne.fr/actes/sal3/urdician.pdf.

Vigeant, L. (1983). « À l’école du spectateur : entretien avec Anne Ubersfeld ». In : Jeu, Revue de théâtre, n° 27-2, pp. 38-51, repéré à http://id.erudit.org/culture/jeu1060667/jeu1065187/28317ac.pdf.

 

Sitographie sélective (sites et/ou pages web) :

Contes et légendes

Conte-moi la francophonie (contes sonores), repéré à http://www.conte-moi.net/conte-moi-francophonie

TV5 Monde, Légendes canadiennes, repéré à : http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Legendes-canadiennes/p-18520-Legendes-canadiennes.htm

ONF, Films d’animation, repéré à  http://www3.onf.ca/animation/objanim/fr/index.php

Festival interculturel du conte du Québec, repéré à http://www.festival-conte.qc.ca/wp/

 

Didactique des langues

CIEP, Ressources Mémoires du BELC, repéré à http://www.ciep.fr/memoires-belc

Éduscol, Langues vivantes, repéré à http://eduscol.education.fr/cid45757/presentation-des-ressources-pour-les-langues-vivantes.html

Franc-parler, repéré à http://francparler-oif.org/index.php

La psychodramaturgie linguistique, repéré à http://www.psychodramaturgie.de/engine.php?pag=ubuns&lin=fra

Université du Québec à Trois-Rivières, Jeu de rôle, simulation et enseignement, repéré à https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031?owa_no_site=47&owa_no_fiche=250

 

Théâtre

Allô prof, Le texte théâtral ou dramatique, repéré à http://bv.alloprof.qc.ca/francais/la-grammaire-du-texte/les-types-de-textes-et-leur-structure/le-texte-theatral-ou-dramatique.aspx

Arts vivants, Théâtre français, repéré à http://www.artsalive.ca/fr/thf/index.asp

Études littéraires, Genres littéraires, repéré à http://www.etudes-litteraires.com/genres-litteraires.php

INA, Théâtre, http://www.ina.fr/themes/fictions-et-animations/theatre

La Comédie française, Dossiers pédagogiques(analyse de pièces théâtrales, textes dramatiques et mises en scène), repéré àhttp://www.comedie-francaise.fr/la-comedie-francaise-aujourdhui.php?id=564

Matisse, Synthèse : le théâtre, du texte à la représentation, repéré à http://www.matisse.lettres.free.fr/figaro/synthese.htm

Théâtre en action, repéré à http://www.theatreenaction.com/index.html

UAQM, École supérieure de théâtre, repéré à http://theatre.uqam.ca

Mise au jeu, repéré à http://miseaujeu.org/index.php?page=accueil

Théâtre de l’opprimé, repéré à http://www.theatredelopprime.com

ACTIF, compagnie de théâtre forum, repéré à http://www.arcencieltheatre.org/video-un-exemple-datelier-citoyen/

 

Ressources linguistiques

 

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL) (2012). Théâtre, repéré à http://www.cnrtl.fr/etymologie/th%C3%A9%C3%A2tre.

Grand dictionnaire terminologique - Office québécois de la langue française (1970, 1979). Théâtre, repéré à http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17094018et http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17493349.

 

Oeuvre(s) théâtrale(s) citée(s) :

En attendant Godot, de Samuel Beckett (1952)

Le bourgeois gentilhomme, de Molière (1670)

Six personnages en quête d’auteur, de Luigi Pirandello (1921)

 

Conte(s) et/ou légende(s) cité(s) :

La légende du canot volant

Le mariage du hibou

Persée

Pierre et le loup

 

Document(s) iconographique(s) :

Grand théâtre antique : © 2013, David Mark, Pixabay.

Théâtre Degollado : © 2009, ST.

Théâtre Hector-Charland : © 2002, Denis Chabaud, Le monde en images, CCDMD.

Sélection de publications en lien avec la pratique théâtrale en didactique des langues :

Abasheva, O. (2009). « L’atelier théâtral en langue française comme technique créative de développement de la position active de l’élève dans ses apprentissages ». Synergies Europe n° 4, p. 191-196, Gerflint, résumé et texte intégral repérés à http://gerflint.fr/Base/Europe4/olga.pdf

Aden, J. (dir.). (2010). Les langues modernes 2/2010 : Pratiques artistiques et pratiques langagières : quelle synergie ?
Lire la notice de présentation : http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article2391

Alix, C., Lagorgette, D., Rollinat-Levasseur, E.-M. (dir.). (2013). Didactique du français langue étrangère par la pratique théâtrale. Chambéry : Université de Savoie, laboratoire LLS, collection « Langages ».
Lire la notice de présentation : http://www.lls.univ-savoie.fr/index.php?dossier_nav=1424&action=lire&id=1471

Ahr, S. (coord.). (2011). Synergies France n° 8 : Théâtre et langue(s) : interactions, créations, perspectives, Gerflint, repéré à http://gerflint.fr/Base/France8/Sommaire_france8.pdf
Lire la notice de présentation : http://www.bulletin.auf.org/index.php?id=1398

Armand, F., Lory, M.-P., Rousseau, C. (2013). « Les histoires, ça montre les personnes dedans, les feelings.
 Pas possible si pas de théâtre. » (Tahina)
 Ateliers d’expression théâtrale plurilingues en classe d’accueil. Lidil, 48, p. 37-55.
Lire le résumé et un aperçu du texte : http://lidil.revues.org/3311 (texte intégral disponible en mai 2015)

Garnier, E., Spanghero-Gaillard, N. (éds.), (à paraître fin 2014). Les langues modernes, 4/2014 : Pratiques théâtrales en classe de langues.
Lire l’appel à contributions : http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article5245

Pierra, G. (2011). « Pratique théâtrale en FLE: spécificités d’une recherche - action en didactique ». Synergies Chine, n° 6, p. 105-114, résumé et texte intégral repérés à http://gerflint.fr/Base/Chine6/pierra.pdf

Programmes de recherche

LLA CRÉATIS, Programme de recherche « Langues, apprentissage, traductologie et informatique ». Volet I - langues en scène : apprendre l’espagnol par le théâtre, repéré à http://lla-creatis.univ-tlse2.fr/accueil/programmes-de-recherche/axe-ii/langues-apprentissage-traductologie-et-informatique/programme-langues-apprentissage-traductologie-et-informatique-63156.kjsp?RH=1270125081423L

La présentation du programme de recherche est disponible en ligne, de même qu’une plateforme web d’autoformation multimédia à l’apprentissage de l’espagnol (et plus généralement des langues) par le biais du théâtre, élaborée dans le cadre du projet « Langues en actes », repéré à http://www.uoh.fr/front/notice?id=ebb0257b-f91d-4bcc-bc57-edc38473b7bb

À voir, à écouter (Comptes rendus d’expérience, conférences, émissions, interviews, tables rondes) :

Conférence donnée par Joëlle Aden (21/09/2012). « Techniques théâtrales et empathie dans l'apprentissage des langues », Université de Nantes, repéré à http://webtv.univ-nantes.fr/fiche/2313/joelle-aden-quot-techniques-theatrales-et-empathie-dans-l-apprentissage-des-langues-quot

Conférence donnée par Cecily O’Neill (21/09/2012). « Process drama and language learning » (en anglais), université de Nantes, repéré à http://webtv.univ-nantes.fr/fiche/2312/cecily-o-neill-quot-process-drama-and-language-learning-quot

Compte rendu d’expérience d’une action de formation mêlant théâtre et didactique des langues, réalisée auprès d’enseignants de langues, présenté par Joëlle Aden.

Conférences données par différents chercheurs dans le cadre du Colloque international : les pratiques théâtrales dans l’apprentissage des langues (15-16/11/2012), Université Stendhal Grenoble 3, repéré à http://podcast.grenet.fr/podcast/colloque-international-les-pratiques-theatrales-dans-lapprentissage-des-langues/. Les vidéos des différentes interventions font l’objet d’une présentation ; elles sont téléchargeables gratuitement au format .m4v.